Sourate Al-Haqqah - سورة الحاقـّة

Al-Haqqah

Sourat Al-Haqqah récitée par 453 différents réciteurs

Informations sur sourat Al-Haqqah

  • Nombre de versets : 52
  • Type : Makiya
  • Traduction du nom : Celle qui montre la vérité
  • Ordre chronologique : 78
  • Ordre traditionnel : 69

Description

Al-Haqqah est une sourate mécquoise dont le nombre de versets est de 52. Selon l'ordre de la compilation du Coran, elle a été révélée après sourate Al-Moulk.

La Sourate commence par affirmer l'arrivée du jour de la résurrection et de l'Au-Delà qui sont une réalité inévitable, elle cite le sort des peuples qui existaient avant et qui niaient l'existence de l'Au-Delà et qui ont mérité de recevoir le châtiment divin. ''C'est l'Inéluctable ! Qu'est-ce donc que l'Inéluctable? Et qui te donnera une idée de l'Inéluctable? Le peuple de Thamûd et celui de A'ad avaient qualifié le cataclysme de mensonge. Les Thamûd furent anéantis par un grondement terrifiant et les Aa'd, exterminés par un ouragan mugissant, que Dieu déchaîna contre eux, pendant sept nuits et huit jours consécutifs, au point qu'à voir leurs cadavres gisant par terre, on les prendrait pour des souches de palmiers évidés. En aperçois-tu encore la moindre trace ? ''.

Par ailleurs, la sourate, révèle l'objet et la raison pour laquelle Allah -Exalté et Glorifié soit-il- a destiné une seconde vie à l'Homme après la vie d’ici-bas ''Ce jour-là, vous comparaîtrez sans fard, et aucun de vos secrets ne restera caché. Et c’est alors que celui à qui on remettra le bilan de ses œuvres dans la main droite dira : «Regardez ! Lisez mon bilan ! J’étais sûr d’y trouver mon compte !» celui-là une existence heureuse sera assurée, dans un Jardin haut placé et aux fruits à sa portée. «Mangez et buvez en paix, pour prix de ce que vous aviez accompli dans le passé !» Tandis que celui à qui on remettra son bilan dans la main gauche s’écriera : «Plût à Dieu qu’on ne m’ait pas remis mon bilan ! Et que je n’eusse jamais connu mon compte ! Plût à Dieu que ma mort fût définitive ! quoi donc m’ont servi toutes mes richesses? Et mon pouvoir s’est-il donc à jamais évanoui?» «Attrapez-le !, sera-t-il ordonné. Ligotez-le ! Et dans la Fournaise jetez-le ! Puis à une chaîne de soixante-dix coudées, enroulez-le ! Car il ne croyait pas en Dieu, le Sublime, et n’incitait pas ses semblables à nourrir le pauvre ! Il n’a donc nul ami, ici, pour l’assister, ni d’autre repas que le pus des réprouvés, qui constitue la nourriture habituelle des damnés.» ''

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